Bénissez-moi, Padre, car j'ai péché – péché en acte et en pensée.
Oui, car non seulement j’ai fait preuve de médisance envers le tourisme de masse, mais pour mener à bien ma sale petite entreprise de dénigrement, j’ai éhontément puisé dans les stocks de photos disponibles sur la Toile.
Pour atténuer ma faute, je préciserai qu’afin de pouvoir développer mon propos, il m’est apparu quelque peu absurde de me transporter sur les lieux évoqués dans cette diatribe pour y jouer « l’artiste contestataire» qui dénie à d’autres le droit de s’y rendre en nombre. Par conséquent, j’ai donc choisi de traiter ce sujet à distance.
Néanmoins, que les passionarias du droit d’auteur se rassurent ces photos sont pour la plupart issues de stock de photos libres de droits (CC0) et quelques unes sous licence creative commons réutilisables et modifiables sans but commercial (de toute façon qui voudrait acquérir des photos de boîtes de conserve cabossées ou d’épluchures - franchement !).
Puisque je ne puis espérer obtenir de pardon des tours opérateurs et autres globetrotteurs grégaires, je fais tout du moins amende honorable auprès des photographes qui m’ont fourni la matière à ce travail en publiant le nom des auteurs quand celui-ci est retraçable, la page web où le cliché original est visible ainsi qu’une vignette de ce cliché original.
Pardon ! Pardon ! Je ne le referai plus et cours à présent me flageller à l’ombre du confessionnal.
Day Bill Léger
